Titre : Le Passeur
Autrice : Lois Lowry
Réalisation : Phillip Noyce
Streaming : Indisponible
J'ai vu le film (au cinéma) avant de lire le roman. Roman que j'ai acheté quelques temps après avoir vu le film et qui a patienté des années durant dans ma PAL. Mais bref.
Le film n'a pas forcément fait beaucoup de bruit quand il est sorti ; le roman datait déjà un peu. Et franchement... c'est dommage.
J'ai aimé les deux, et pas du tout pour les mêmes raisons. L'histoire est grossièrement la même. Il y a évidemment des adaptations entre le roman et le film pour rendre le tout faisable à l'écran et plus attirant pour un public ado dans les années 2010 (le roman est sorti dans les années 90).
Mais, franchement, les deux sont bons à leur manière.
On suit l'histoire de Jonas, un jeune garçon de seize ans dans le film, douze ans dans le roman, qui arrive au moment de sa vie où on lui assigne un métier à apprendre. Puisque Jonas vit dans une communauté très spécifique avec des règles très claires et qu'il ne faut pas briser. A vrai dire, ça n'est jamais venu à l'idée de désobéir aux règles...
Vous l'aurez compris, il s'agit d'une dystopie et en temps que grande fan de ce genre fut une période... elle est extrêmement bien faite. Horriblement réaliste, je ne serais pas étonnée qu'elle puisse voir le jour bien plus tôt qu'on ne le penserait. Et avec un peu plus de robot, y a pas tant de robots dans l'histoire...
Bref, Jonas va se retrouver confronté à de nouvelles choses qu'il va devoir apprivoiser et il va surtout devoir choisir entre le fait de jouer le rôle qu'on lui a assigné et donc de garder ces nouvelles choses pour lui, aussi belles (ou destructrices) soient-elles, et le fait d'ouvrir l'esprit et le regard à sa famille, ses ami-es, sa communauté...
Une histoire poignante qui, même si on ne vit pas dans cet univers dystopique, nous fait nous interroger en temps que lecteurice sur comment nous nous positionnerions à la place de Jonas.
Je vous dirais bien ce qui m'a le plus marqué dans le film mais c'est un peu un gros spoiler... même si on le voit dès le début.
